Un comité central sous tension !

CFDT BOULANGER


En préambule du CSEC, la CFDT Boulanger a saisi l'occasion pour interpeller Monsieur Etienne Hurez sur le climat social préoccupant qui règne au sein de l’entreprise.

« Mieux avec moins, c’est simple ! » (Phrase glissée dans une note rédigée par Etienne Hurez et adressée au Comité de Direction)

Collectifs de travail en souffrance, mal-être des salariés (toutes catégories confondues), comportements inappropriés, risques, dangers, les problématiques en majorité liées au plan draconien de réduction des frais et notamment celui de la diminution des effectifs, occupent depuis plusieurs mois une grande partie de nos rencontres. On en parle, on en débat… beaucoup, longuement… Mais au final ça n’avance pas ou très peu !

Les situations critiques s’enlisent,
Les problèmes s’aggravent, avec des démissions silencieuses et de l’épuisement… Les personnes craquent, avec des crises de larmes mais aussi avec des Burn-out sévères…

Mais de quoi parle-t-on au juste ?

Etienne, Mesdames, Messieurs de la Direction, nous parlons de la santé de vos salariés !

Alors, la CFDT vous encourage à faire un nœud à votre mouchoir pour ne pas oublier que derrière vos objectifs, vos prévisions, vos fantasmes et vos directives il y a des hommes et des femmes !

L’humain ne doit pas être un sous-produit de l’économique.

Nous ne souhaitons pas faire le buzz, nous voulons vous alerter sur le sérieux de la situation de la façon la plus apaisée possible, néanmoins, il faut que vous entendiez que le risque est grave et que le danger est imminent… Il est urgent d’agir ! C’est votre responsabilité qui est engagée.

La CFDT s’interroge aussi sur l’attractivité de l’entreprise.
Nous vous demandons d’éclaircir la politique RH ; la question se pose de savoir comment d’abord réussir à attirer et motiver de nouveaux talents mais aussi comment réussir à les garder, et ainsi éviter la fuite en avant de la compétence.

Par ailleurs, en ce qui concerne le dialogue social, nous refusons d’être relégués au rôle d’observateur. En effet, depuis l’après Covid, il apparaît que les Instances Représentatives de Personnel sont informées des grandes lignes des projets, mais la communication évasive en matière d’organisation et de conditions de travail laissent place à de nombreuses interprétations qui sont sources d’inquiétudes.

Nous voulons de vraies concertations, où le diagnostic posé ne soit pas qu’un diagnostic émanant de la Direction Opérationnelle, mais où les propositions émises par les représentants du personnel soient vraiment étudiées, de manière à limiter le décalage qui existe entre ce qui est pensé, décidé au siège et la réalité de terrain ; car une chose est sûre, à chaque fois, ce sont les salariés qui en font les frais.

Tu vois Etienne, mieux avec moins, ce n’est pas aussi simple !


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